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Provoquer le déclic

 

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Le 1ier janvier, début de l’année, nous avons tendance à prendre de bonnes résolutions n’est-ce pas ?

 

Et bien figurez-vous que c’est un élément facilitateur démontré par des études !

 En effet, tout ce qui donne le sentiment d’un nouveau départ, de remettre les compteurs à zéro est facilitateur pour la mise en pratique des résolutions.

Commencer une activité le 1ier janvier, mais pas que. Cela fonctionne si vous décidez de commencer une activité à la rentrée, ou le jour d’un anniversaire quelconque, l’anniversaire du jour de votre arrivée à... Ce peut-être aussi « le premier jour du printemps » ou bien se dire « le premier jour du reste de ma vie » !

A la lecture du livre que je vais évoquer dans cet article, ce qui fonctionne est assez simple finalement. Et cette simplicité est démontrée par les recherches sur lesquelles il s’appuie.

Dans ce livre il est question, comme le titre l’indique d’un redémarrage, (le reboot de l’ordinateur), traduit par le mot « déclic ».

 

Ce n’est pas tant ce que l’on fait qui pèse pour se motiver, mais la façon dont on l’interprète, le sens que l’on donne à ce que l’on fait.  

Modifier les représentations influence grandement les comportements. 

 

Les effets d'un dispositif d’accompagnement  peuvent s'avérer productifs OU contreproductif selon que le sens que l'on donne à la démarche est positif ou négatif !  Tel que penser « si on vient m’aider, c’est que je fais partie de ceux qui ne peuvent pas s’en sortir seul, parce que je ne suis pas capable ».

 

Un père et sa fille travaillent ensemble à la diffusion d’une nouvelle science comportementale qui consiste à mettre en action nos intentions.

La fille, Hélène Korda est psychologue et Docteure en économie, elle se consacre à la recherche appliquée ainsi qu’à la conduite de projets de changement dans les grandes entreprises.

Philippe Korda, expert en stratégie et management, est le président fondateur de Korda, une entreprise de formation et de conseil en management, membre d’Énergie Jeunes, une association qui combat les inégalités scolaires partout en France.

Dans ce livre vous découvrez comment trois sessions d’une heure font gagner à des élèves l’équivalent de deux mois d’école. Comment une conversation de cinq minutes multiplie par quatre la collecte de dons pour une bonne cause. Comment quelques questions permettent à des salariés de redonner du sens à leur travail.

C’est la promesse d’une science encore méconnue du grand public, susceptible de changer la donne dans des domaines tels que l’éducation, la santé publique, l’économie ou encore l’environnement.

À travers les découvertes fascinantes de la recherche et des exemples concrets, les auteurs vous livrent des clés pour changer votre vie – et pourquoi pas commencer à changer le monde.

 

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C'est vérifié par les études, la méthode coercitive n’est pas la plus efficace pour changer des comportements ! 

Plus on essaie d’expliquer, rationnaliser, contraindre, « il faut faire comme ça parce que… », convaincre avec force d’arguments, plus il y a résistance (réactance psychologique).

Certains comportements ne tiennent absolument pas de l’ignorance des effets. Tout le monde connait aujourd’hui les effets du tabac et pourtant pas mal de monde continue de fumer, c’est non seulement une habitude mais aussi une addiction.

Quand on cherche à s’imposer quelque chose, la volonté peut vite s’épuiser, les habitudes, les automatismes, sont plus forts que la volonté.

 

En échange d’une récompense, que ce soit un cadeau, une prime… cela ne fonctionne pas forcément non plus.

Et même avec les enfants, la récompense est contreproductive puisque non appuyée sur la motivation personnelle, mais motivée seulement pour la récompense.  Ainsi, le comportement n’a aucune chance de perdurer de la simple initiative de l’enfant. On ne permet pas à l’enfant d'apprécier la tâche pour elle-même.

Il existe cependant des situations ou la récompense peut laisser un effet encourageant durable, mais il faut remplir différentes conditions.

Par exemple, se voir complimenter (témoignage d’admiration) encourage dans le bon sens, mais peut aussi rendre dépendant à la reconnaissance. Il est préférable d’apprendre à se sentir satisfait (autosatisfaction) sans attendre la reconnaissance pour ne pas en dépendre. Pour induire la capacité à l'autosatisfaction, la formule adaptée serait " Tu vraiment être fier(e) de toi, ce que tu as accompli est vraiment .... ". Pluôt que "je" suis fier de toi", ou tu es formidable, tu es ...

 

Vous l'aurez compris, il n’existe pas de solutions miracles, et il n’y a sans doute pas de solutions systématiquement efficace pour tous, mais les études démontrent un certain nombre de résultats très intéressants et prometteurs.

L'entrave est souvent une forme d’inertie et de passivité. S'appuyant sur ce constat, une simple loi peut inverser la donne, comme les dons d’organes. Dire qu’il faut avoir une carte de donneur fait que 5 % font la démarche. Alors que si par défaut de déclaration contraire vous êtes donneur, fait que 85 % des Français sont donneurs d’organe….

 

Modifier les représentation influence grandement les comportements. 

 Ces changements-là sont durables voir définitifs.

Les auteurs parlent d’une expérience qui a eu lieu aux Etats Unis. Une équipe d'étudiants est payée pour démarcher par téléphone pour récolter des dons pour le fond de solidarité de l’université.

Les résultats ne sont pas brillants.

 

Un psychologue prend les choses en main.

Il commence par une enquête pour essayer de déterminer comment il faudrait s’y prendre.

Le résultat de cette enquête suggère 2 stratégies motivationnelles possibles, une meilleure rémunération des démarcheurs par téléphone et de meilleures conditions de travail. résultats concret après la mise en place.

 

Une étude est mise en place par le psychologue.

Les étudiants sont divisés en 3 groupes. 

- Un groupe doit lire pendant 10 mn avant de travailler, un passage de livre quelconque.

- Le second groupe lit un texte qui vante positivement tout ce que ce travail difficile (servir le même discours toute la journée, se voir raccrocher au nez etc.) pourra apporter. (s'endurcir face aux épreuve, à long terme se sentir satisfaits d’avoir fait cela, l’expérience leur apportera persévérance, résistance à l’échec, une capacité de persuasion plus forte, le dépassement de soi etc.)

- Le troisième groupe lit un témoignage authentique d’un jeune homme qui a étudié à ladite université. Il raconte qu’il est le dernier d’une fratrie et ses frères ont étudié dans cette université, ses deux parents y ont également suivi leurs études c'est même là qu' ils se sont rencontrés ! Ainsi, il a toujours rêvé qu’il étudierait là, lui aussi.

Sauf que, le moment venu des difficultés financières imprévues, ont conduit ses parents à lui dire qu’il ne pourra pas étudier dans cette université ! Désœuvré, mais incapable de renoncer à son rêve, il se renseigne et découvre qu’il existe un fond de solidarité qui lui permettra de rejoindre cette université malgré l’impossibilité de ses parents de la lui payer.

Et ces fonds existe grâce aux dons qui sont récoltés par téléphone auprès des anciens étudiants en particulier. Ce fond a changé sa vie ;

 

Le taux de succès dans le démarchage téléphonique est comparé entre ces 3 groupes. 

Le troisième groupe fait 3 fois plus de résultats que les deux autres groupes.

Et cette différence de résultat n'est pas ponctuelle, elle perdure au fil du temps !

 

Ils veulent évaluer ensuite si le témoignage en personne de cet ancien étudiant cité peut encore améliorer le score, et effectivement, après le témoignage, c’est 4 fois plus de résultat que les deux autres groupes !

Conclusion,  les gens ne sont donc pas motivés davantage par leurs propres intérêts (intéressement par un meilleur salaire et meilleures conditions de travail) mais par des leviers plus profond déclenchés par un « déclic ».

 

Ce n’est pas tant ce que l’on fait qui pèse pour motiver, mais la façon dont on l’interprète, le sens qu’on donne à ce que l’on fait.

 

D’où l’exemple de la petite histoire très connue : L’homme qui demande à un homme qui casse des pierre, ce qu’il fait, « je casse des pierres toute la journée » avec une mine triste.

Puis il en croise un autre qui lui répond « je construis une cathédrale » avec un regard radieux.

 

Nietzsche a écrit qu’un individu qui a un « pourquoi » peut endurer n’importe quoi.

 

Parents maltraitants 

 

Un autre exemple d’expérience auprès d’un public de parents démunis et maltraitants auprès de leurs jeunes enfants. Ils sont interrogés sur les raisons des pleurs de leurs enfants.

A ceux qui répondent par des raisons négatives (pour m’embêter, parce qu’il est idiot ou autre) on leur demande et si c’était pour une autre raison et on les incite à donner d’autres possibilités. Incités à se creuser la tête, ils suggèrent que peut-être la raison est que l'enfant à faim, qu'il souffre ou qu'il est malheureux. Et après avoir donné un autre sens aux pleurs des enfants, le taux de maltraitance baisse significativement dans cette étude. 

 

La cellule psychologique 

 

En cas d’épisode traumatique, on mettait en place une cellule psychologique ;

Finalement on s’est rendu compte que le résultat était à l’encontre de celui escompté.

Parler juste après un épisode traumatisant fige celui-ci.

Les études ont démontré qu'il est préférable de l’évoquer plus tard, par écrit, cela semble particulièrement efficace pour prendre du recul.

 

 En baver un peu mais pas trop 

 

D'autres études démontrent que les personnes qui ont vécu quelques tragédies s’en trouvent renforcés. Apprécient mieux la vie.

Ceux qui ont subit trop, c’est différent.

Et ceux qui ont été totalement épargnés, ne sont pas plus heureux, au contraire.

 

Donc en baver un peu, mais pas trop donne une meilleur adaptation à la vie !

 

Visualiser, oui mais pas que !

 Pour favoriser le passage de l’intention à l’action il semble que visualiser la réussite c'est bien à condition de ne pas se contenter de visualiser la réussite !

Il faut y ajouter  le contraste mental. C’est à dire évaluer les obstacles possibles.

 

Ex je veux avoir mon diplôme. Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’y parvenir ? Être sollicité par mes copains et me laisser influencer pour préférer m'amuser plutôt qu'étudier.

 

Il faut aussi :

Nommer mon objectif de façon plus précise que de se dire « pratiquer le sport » par exemple. Plus de chance de voir son intention aboutir en se disant " je veux faire 20 mn de marche par jour". Ou plutôt que de se dire "je veux maigrir", se dire "je veux perdre 5 kg en 1 mois, je vise 2 kg la première semaine puis 1,2 kg par semaine. 

 

Imaginer comment je vous vous sentirez quand vous aurez atteint cet objectif ( ressentir) mais penser aussi à tous les obstacles possibles :et les stratégies à mettre en place pour les déjouer. 

- Si je n’aurai pas le courage, je vais regarder la photo de comment j'étais il y a 5 ans. Je vais trouver quelqu'un qui pratique déjà ou veut pratiquer pour qu'on se motive;  je me dirai que je serai content(e) quand je l’aurai fait" " que je dormirai mieux et du coup je serai moins irritable" etc…

 

Ces stratégies améliorent grandement vos chances d'aboutir. 

 

L'implémentation d’intention

 Exemple d'implémentation d'intention. Un professeur ordinairement dirait  vous me remettrez tel devoir pour telle date.

L'implémentation c'est de demander aux élèves de préciser le plus possible : tel jour à telle heure, remis à tel endroit. Quand le ferez-vous ? 

Ainsi lorsqu'on se fixe un objectif, il doit être le plus précis possible quant à la façon dont nous allons mettre en pratique le passage de l'intention à la réalisation. Ainsi que les les freins potentiels et la façon dont nous allons les contourner. 

 

Croyance limitante 

Autre exemple dans le livre.

Un enseignant dit : il reste ¼ d’heure, j’hésite entre deux exercices à vous proposer, l’un, je sais que vous pouvez le faire, mais l’autre je ne suis pas sûre que vous puissiez le réussir en un ¼ d’heure. Lequel préférez-vous ?

La moitié veut faire le plus facile et l’autre le plus difficile.

 

Il s’avère que ce choix est prédictif pour ce qui va se passer pour les élèves par la suite. Ce choix est corrélé avec une croyance : "on est doué dans certains domaines et pas dans d’autres"

(56% des Français le pensent).

D’autres pensent que plus on bosse une discipline, plus on s’améliore. C’est comme si l'aptitude est comme un os et reste figé, et dans l’autre cas, l'aptitude est comme un muscle, et alors, comme le muscle, l'aptitude ça se travaille pour la développer. Plus je m’entraine, plus je progresse.  

 

Quand il est question d’effectuer un exercice, dans la matière dans laquelle on pense que l'on n'est pas doué, on préfère éviter de le faire. Prendre le risque d'échouer c'est prendre le risque de se décourager.  Ainsi on privilégie une activité que l'on est sûre de réussir.

 

Néanmoins, les études démontrent qu'en quelques minutes on peut changer cette croyance.

 

Pour les enfants, un cours sur le cerveau, dans lequel on le compare à un muscle. Ils apprennent que certaines zones du cerveau grossissent avec l'apprentissage. Les connexions entre les parties du cerveaux s’amplifient.

Pour certains apprentissages, au début c’est très difficile, on a l’impression qu’on n’est pas doué, à force de pratiquer, on a l’impression que c’est facile.

 

Cette approche modifie la représentation des enfants et améliore leurs aptitudes.

 Les programmes d’Energie jeune s’emploient à cela. Les résultats sont édifiants.

 

Je souligne un autre aspect non abordé dans le livre, les croyances impactent même notre ADN ! 

Lépigénétique, vous en avez sans doute entendu parler. Quand la science à découvert les gènes et l'ADN, (le code génétique) nous avons tous misé sur les gènes. L'enveloppe du noyau, personne ne s'y intéressait et même il a été appelé "l'ADN poubelle" et puis un scientifique a eu la bonne idée de fouiller dans la poubelle ! Il a découvert que cette enveloppe maintenant appelée ARN avait un rôle crucial, celui d'activer ou désactiver les gènes ! Et l'ARN est dépendant de TOUT ce qui nous nourrit ! Que ce soit alimentaire ou pas, l'affectif nous nourrit aussi, et les croyances ! 

D' ou le livre connu,  "La biologie des croyances" de Bruce Lipton. Cliquez pour en savoir plus. 

 

 

 

 

Parfois il ne suffit que d’un petit coup de pouce.

Vous connaissez les nudges ?  

Les nudges, sont des outils de « suggestion » disposés dans notre environnement, sont supposés nous aider à faire les bons choix, pour notre propre intérêt ou celui de la société.

Sous la forme d’une incitation, il se traduit littéralement par « coup de coude » – ou plutôt « Coup de pouce » – en français. Le nudge correspond à une manière d’organiser l’environnement des individus, en se fondant sur la psychologie humaine. Il est fait pour faciliter la prise de décisions peu intuitives, ou difficiles à prendre.

 

Un des exemples, la mouche factice dans les urinoirs pour inciter les hommes à bien viser… Et cela fonctionne très bien ! Plus efficace qu’un panneau « merci de bien vouloir uriner droit ! »

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En 2014, la SNCF a installé dans les gares de Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache des représentations géantes de cigarette et de chewing-gums écrasés. L’objectif : lutter contre les incivilités des passagers, qui s’oublient parfois sur les quais.

Lyon, Stockholm, Tokyo, Hambourg, … Les exemples de villes qui utilisent la technique du nudge pour encourager à utiliser les escaliers plutôt que l’escalator ne manquent pas. Encourager positivement à prendre les escaliers par ce genre de phrase : “Il y a ceux qui choisissent la facilité… et il y a vous”.

 

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Nantes, Strasbourg ou petites communes plus rurales : nombreuses sont les villes françaises qui adoptent le “cendrier sondage”. Une des entreprises leaders de ce marché est la société

Cytao, dirigée par David Palardy. L’idée consiste ici encore à encourager le civisme par un procédé ludique : le vote en réponse à une question humoristique.

 

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Comme le montre les exemples ci-dessus, le nudge s’utilise souvent au sein de projets à visée citoyenne. Pour qu’il reste éthique, il doit être bienveillant.

 

Au sein des écoles, encourager les élèves à apprendre les tables de multiplication. 

 

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L’individu “nudgé” doit en être conscient.

Mais les nudges n’influencent pas les comportements de façon définitive.

Source : 10 exemples réussis du nudge marketing à la française (staenk.com)

Placer autrement les aliments, leur mise en valeur, peut favoriser la consommation de fruits et légumes.

 

 

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Les états dépressifs sont des passages quasi obligés. 

Reliez-vous, le meilleur moyen de les dépasser est d'être accompagné, écouté, soutenu. 

Le lithium en ampoule peut vous aider. 

L'activité physique. 

Les plantes antidépressives : 

  • Griffonia : plante africaine riche en L-5-HTP, précurseur direct de la sérotonine.
  • Valériane : plante aux bienfaits reconnus sur la dépression et les états d’anxiété.
  • Curcuma : anti-dépresseur naturel se cachant dans votre cuisine.
  • Oméga-3 : acides gras essentiels qui peuvent aider à réduire les symptômes de la dépression.
  • Millepertuis : plante dont les effets biologiques sur la dépression ne sont plus à démontrer.
  • Rhodiole : plante adaptogène qui aide à lutter contre le stress et l’anxiété.
  • Passiflore : plante sédative qui aide à réduire l’anxiété et l’insomnie.
  • Tribulus : plante qui aide à réduire les symptômes de la dépression.

 

 

 

Partagez nous en commentaire, votre résolutions pour le 1ier janvier 2024 !

 

Et une idée pour favoriser positivement les bonnes résolutions pour mieux gérer les petits soucis liés au stresse, angoisse, problème d'endormissement... 

 

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30/12/2023
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